
INTRODUCTION

Tous les ans, de nombreuses personnes doivent être amputées, suite à des accidents domestiques, des attentats ou encore dûs aux ravages de la guerre.
Pour remonter au début de l'histoire des prothèses, il faut aller en Égypte antique où l'ont a pu retrouver des prothèses faites de cuir et de bois sur des momies. Au Moyen-Âge, des prothèses un peu plus élaborées sont mises en place pour améliorer le quotidien des personnes amputées, comme la jambe de bois ou le crochet. Malheureusement, ces prothèses sont à l'origine d'infections et de maladies. Prenant en compte les défauts et les risques, les prothèses se sont améliorées au fil du temps.
C'est alors qu'au XXème Siècle, afin de faciliter les déplacements et les gestes, d'éviter la corrosion et d'alléger la masse du mensure, les prothèses sont faites en aluminium. Puis pour se rapprocher au maximum de l'apparence humaine, des prothèses sont réalisées en plastique mais elles présentent des inconvénients, notamment l'impossibilité d'effectuer le moindre geste.
Grâce aux progrès de la médecine, les amputés aujourd'hui peuvent bénéficier de différentes transplantations ou de prothèses "nouvelle génération" telles que les prothèses bioniques.
Des scientifiques ont mis au point ces prothèses pour pallier aux risques de rejets. Ainsi, elles sont directement reliées au cerveau par des messages nerveux. La première prothèse bionique a été créée en 2002, par le directeur du Centre de médecine bionique de Chicago, le docteur Todd KUIKEN. Il a mis au point un bras robotisé capable d'être dirigé et de reproduire des mouvements souples et précis par la pensée. Pour arriver à de tels résultats, il a longuement étudié la commande motrice et le système nerveux, afin de pouvoir mettre en relation « le cerveau et la machine ».
Pour pouvoir répondre à la problématique " La prothèse bionique est-elle la prothèse de l'avenir ? ", nous allons chercher à comprendre leur fonctionnement, et ainsi étudier les matériaux, les avantages et les inconvénients de celles-ci.

